Créativité : La publicité mobile se bouge !

Ils sont légion à estimer que le secteur du mobile n’exploite pas assez l’ascenseur créatif. Trop tournées sur le rendement, certaines agences ou marques en oublient le beau. Mais l’esthétique et les bonnes idées existent ! Preuve en sont les 4 lauréats du Mobile Mafia Awards…

Il y a peu de temps, Alessandro Thellung, le fondateur de l’agence Redshift confiait à nos confrères du Figaro.fr que  » la créativité de la publicitié mobile est inexistante « … Certes, on ne peut pas dire que ce territoire de marques fasse briller les yeux… Pourtant avec 14.2 % du marché digital et mondial dans la publicité mobile en 2013 et avec des projections à 36.7 % en 2017 il serait temps que la créativité investisse le champ des possibles dans cet univers.

Devenu une priorité dans les campagnes marketing, le mobile inspire les agences et les marques au fil de ses évolutions technologiques. Pour interagir avec le consommateur, les innovations se multiplient et modifient le paysage de production et de consommation du contenu. Le support est en pleine mutation et avec plus de 28 millions de mobinautes en France (source Médiamétrie), de mieux en mieux équipés et exigeants, le prochain objectif sera d’être pour une marque la plus belle possible sur le mobile…

Beaucoup d’experts soutiennent aussi que le Real Time Bidding* (RTB) et la vidéo portent et vont continuer de porter le marché de l’e-pub. Le marketing et la technologie étant désormais bien en place, laissons maintenant la créativité s’exprimer.

Et en matière de créativité, les Mobile Mafia Awards, qui récompensent aux Etats-Unis « la créativité et l’innovation de l’industrie », selon l’organisateur, viennent d’être décernées. La compétition était ouverte à tous les candidats éligibles dans neuf catégories différentes, de la meilleure plate-forme à la marque la plus innovante en passant par la meilleure technologie… Pour cette première édition, les Mobile Mafia Awards ont disposé d’un jury de renom : Brandon Berger, chief digital officer, Ogilvy & Mather Worldwide;Steve Hicks, chief digital creative officer, mcgarrybowenEric Weisberg, executive creative director, JWT New York; Jonathan Anastas, VP-global brand marketing, digital/social, Activision; et Amir Kassaei, chief creative officer, DDB Worldwide.

INfluencia dresse le portrait des 4 lauréats.

NCAA March Madness Live 2013 par Turner Sports / Best Mobile & Social Integration

Pensée et designée pour fournir à l’utilisateur la meilleure expérience de streaming sportif sur second screen, l’application a permis aux fans de basket de regarder en live l’entièreté des matches de cette compétition phare aux Etats-Unis. Disponible sur iPhoneiPad,Android mais aussi sur ordinateur, March Madness Live offrait la possibilité aux passionnés de suivre l’activité de chacune des 68 équipes en lice sur les réseaux sociaux. Un jeu de pronostics avec ses indices sous forme d’alerte complétait le tout.

Lexus CinePrint par Team One / Best Creative

Modèle le plus vendeur de la marque, la ES est une véritable icône chez Lexus. Pour le lancement de sa nouvelle version, sept ans après la précédente, le constructeur devait toucher une nouvelle cible, plus jeune et plus exigeante sur la technologie, devenue un facteur primordial de son achat. Le conducteur Lexus 2013 parle de sa voiture comme il évoque sa tablette ou son smartphone, le positionnement de sa campagne était donc tout trouvé : la ES n’est pas une voiture mais un objet technologique esthétique et efficace. Pour le prouver, la marque et son agence ont marié digital et print sur l’autel d’une réalité augmentée spécifique, le CinéPrint. L’expérience a rendu vivante et interactive la pub sur papier glacé, dans des médias tels que Elle et le New York Times.

Audax Health par United Futur / Best Technology

Dans sa mission d’inspirer au consommateur une vie quotidienne plus saine, la startup a crée Realm Blazer. Application mobile de gaming développée par United Future sur iOs et Android, elle laisse ses joueurs se tirer la bourre dans un monde virtuel où les performances physiques réelles sont reines. Evidemment, chaque utilisateur peut suivre à la trace les classements et les accomplissements des autres.

Oreo: Twist, Lick, Dunk par Carnival Labs / Most Innovative Brand

Pour fêter ses 100 ans, Oreo – le biscuit le plus vendu au monde – s’est lancé dans une campagne mobile révolutionnaire : étendre sa gamme de produit sur le digital en vendant des cookies virtuels. L’objectif ? Construire une des premières campagnes mondiales «cash positive » et construire un des plus puissants jeux de mobile brandé.

Somo / Best Innovative Agency

Récompensée pour son approche avant-gardiste du marketing mobile, Somo récolte aussi les fruits des stratégies imaginatives développées pour des clients prestigieux comme Red Bull et le New York Times. « Nous avons quatre valeurs fondatrices et aimer l’innovation est l’une d’entre elles. Nous adorons rendre simple et donner un sens à une industrie complexe, fragmentée et qui évolue en permanence », commente Nick HynesCEO et fondateur de l’agence. Créée en 2009 à New York, Somo s’est notamment illustrée avec la plate-forme de réalité augmentée Audi Vision.

 

http://www.influencia.net/fr/actualites1/like,creativite-publicite-mobile-bouge,33,3794.html

La Publicité Arrive sur Instagram

Instagram, l’application de partage de photos rachetée en 2012 par Facebook, a annoncé l’arrivée de la publicité dans le fil d’actualité de ses utilisateurs américains d’ici à deux mois.

Afin de « rassurer » ses membres, Instagram indique que l’apparition de photos et de vidéos de marques auxquelles ils ne sont pas abonnés se fera progressivement dans le fil d’actualité, et privilégiant d’abord les marques qui sont des membres réputés de la communauté.

Les utilisateurs pourront cacher les publicités qu’ils ne voudront pas voir dans leur fil d’actualité et effectuer un retour sur les raisons qui expliquent leur motivation.

Fort de 150 millions de membres, Instagram abandonne donc un modèle économique exempt de publicité. L’entreprise emboîte ainsi le pas de Pinterest, autre réseau social dédié aux images, qui avait annoncé dernièrement l’arrivée de pins sponsorisés sur sa plateforme.

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 http://www.emarketinglicious.fr/social-media/publicite-arrive-instagram

Facebook : +69% de clics pour le nouveau format des publications avec des liens

C’était à prévoir. Je vous avais auparavant parlé du nouveau format des publications Facebook avec des liens. En effet, celui-ci avait été modifié pour intégrer une image plus grande qui s’affichait sur presque toute la largeur du fil d’actualité. Et je disais à l’époque qu’il était fort à parier que ce nouveau format crée plus d’engagement.

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Et bien c’est confirmé. Une récente étude de Chad Wittman (EdgeRank Checker) montre que les liens avec des images plus grandes reçoivent en moyenne 5,55% de clics contre 3,29% pour les publications avec des vignettes. Ce qui donne au total une augmentation de 69%.

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Il s’agit donc d’une bonne nouvelle étant donné que ce type de publication (avant modification) était l’un de ceux qui recevait le moins d’engagement jusqu’à présent.

http://www.emarketinglicious.fr/social-media/facebook-clics-nouveau-format-publications-liens

Quand le pire hôtel du monde communique

Hans Brinker Budget Hotel - Can't Get Any Worse

Hans Brinker Budget Hotel affirme être le pire hôtel du monde depuis plusieurs années. Dans sa nouvelle campagne, l’hôtel annonce cependant des améliorations.

Si vous n’avez jamais entendu parler du  d’Amsterdam, sachez que vous passez à côté du pire hôtel du monde. En effet, il est l’un des moins cher de la ville et dispose du strict minimum, voire moins. Cette réputation a d’abord été bâtie par des clients insatisfaits, puis entretenue par l’hôtel lui-même.

Après avoir reçu de nombreuses plaintes, le propriétaire de l’établissement a sollicité l’agence pour gérer sa communication. Le brief : baisser le nombre de clients insatisfaits. L’idée : être honnête et sarcastique en s’auto-proclamant comme étant le pire hôtel du monde. Le résultat : des campagnes disruptives et drôles, des clients qui s’attendent au pire. Et qui ne sont donc pas déçus. Mais ce n’est pas tout : la notoriété de l’établissement a explosé, tout comme les réservations, qui ont connu une hausse de 70%.

Un risque payant donc, puisque l’hôtel et son agence déclinent cette stratégie depuis près de 15 ans. Et surtout, il bénéficie de la 79è place sur 139 au classement TripAdvisor des hôtels d’Amsterdam. Finalement, le  est loin d’être le dernier de la classe.

Cependant, cette année semble marquer un tournant dans la communication de l’établissement. Car sa nouvelle campagne évoque des améliorations de ses services. Mais que les aficionados de l’hôtel se rassurent : ces perfectionnements semblent être minimes à en croire la vidéo et les prints, signés une nouvelle fois . Une campagne que nous complétons par d’anciennes publicités de l’hôtel. Qui sont loin d’être les pires exemples de communication au monde !

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : UPGRADES (2013)

Hans Brinker Budget Hotel 2 

 

Hans Brinker Budget Hotel 1 

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : ACCIDENTALLY ECO FRIENDLY (2007)

Hans Brinker Budget Hotel : Accidentally Eco Friendly

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Hans Brinker Budget Hotel : Accidentally Eco Friendly

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : CAN’T GET ANY WORSE (2002)

Hans Brinker Budget Hotel : Can't Get Any Worse

 

Hans Brinker Budget Hotel : Can't Get Any Worse 

 

Hans Brinker Any Worse 

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : AMSTERDAM’S NUMBER 1 ATTRACTION (2012)

 

Hans Brinker Budget Hotel : Amsterdam's Number 1 Attraction 

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : UNIQUE DESIGN (2006)

 

Hans Brinker Budget Hotel : Unique Design 

 

Hans Brinker Budget Hotel : Unique Design 

Hans Brinker Budget Hotel : Unique Design

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : SORRY (2011)

Hans Brinker Budget Hotel : Sorry

Hans Brinker Budget Hotel : Sorry

Hans Brinker Budget Hotel : Sorry

Hans Brinker Budget Hotel : Sorry

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : IMPROVE YOUR IMMUNE SYSTEM (2004)

 

Hans Brinker Budget Hotel : Improve Your Immune System 

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : NOT INCLUDED (1998)

Hans Brinker Budget Hotel : Not Included

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : BUDGET ADVERTISING (2011)

Un appel aux créations publicitaires pour l’hôtel…

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : NOW EVEN… (1996)

 

Hans Brinker Budget Hotel : Now Even 

Hans Brinker Budget Hotel : Now Even

Hans Brinker Budget Hotel : Now Even

Hans Brinker Budget Hotel : Now Even

PUB HANS BRINKER BUDGET HOTEL : CHECK OUT (1999)

Hans Brinker Check Out

http://lareclame.fr/64242+hans+brinker+budget+hotel

La data fusion réchauffe le marketing et la pub

Selon Jérémie Bugard, Directeur associé de l’Agence 79la data fusion permet d’agréger des données provenant de différentes sources afin d’en tirer des indicateurs d’efficacité pertinents. Comment appliquer la définition de ce concept au marketing et aux campagnes de publicité digitale ? Avec quel impact sur les process ?

En quoi consiste la data fusion appliquée à la publicité digitale ?

Dans le cadre d’une campagne digitale, la data fusion nous permet de croiser des données marketing à des données CRM qu’elles soient On ou Offline. Cela nous permet d’identifier l’impact de nos campagnes publicitaires Online sur les ventes Offline de nos clients. Il n’existe pas d’outil marché qui permet de réaliser cet exercice. Nous avons donc pris le parti de développer notre propre solution afin de suivre et quantifier la valeur des prospects que nous recrutons pour nos clients. Notre outil Data Fusion s’applique principalement à des clients qui ont des problématiques de recrutement de prospects Online (PRM). Il nous permet de suivre le prospect (digital) jusqu’à la vente finale (Offline). C’est ce que nous faisons pour la plupart de nos clients, notamment les Piscines Desjoyaux et Wall Street Institute. Pour ces deux clients, notre travail consiste à générer du trafic qualifié sur leur site afin de réaliser des formulaires et/ou demandes de devis. Nous avons décidé de pousser la démarche plus loin en relation avec nos annonceurs pour connaître et suivre la Life Time Value de leurs clients. Concrètement, nous pouvons identifier tous les prospects qui font une demande Online (lead) grâce à un id (identifiant). Une fois que ce prospect est recontacté par notre client et si la vente est finalisée, nous pouvons croiser les données CRM du client pour les rapprocher de nos données marketing. Nous saurons alors que le client final a été contacté grâce à nos campagnes marketing et si celui-ci a été exposé à tel ou tel levier.

Quelle est l’utilité marketing de la data fusion pour les campagnes en cours et futures ?

Un prospect n’a d’intérêt que s’il devient client. Le fait de pouvoir suivre le prospect jusqu’à la vente finale nous permet de connaître l’impact direct de nos campagnes publicitaires sur le chiffre d’affaires de nos annonceurs. Jusqu’à maintenant, lorsqu’un client avait un objectif de recrutement de prospects, notre recommandation était d’activer les leviers les plus qualitatifs permettant de générer les volumes les plus importants aux coûts les plus bas. La fusion des données nous permet d’aller plus loin dans la réflexion en basant nos recommandations sur des chiffres de ventes réels. Ainsi, nous pouvons optimiser l’ensemble de nos campagnes sur ces indicateurs d’efficacité pour tirer le meilleur de nos actions cross-digitales.

En quoi la data fusion bouleverse-t-elle les process marketing ?

La data fusion est une avancée majeure qui nous pousse à nous remettre en question et à bousculer quelques grands dogmes de la communication digitale à la performance. Néanmoins, la mise en place d’une telle solution demande d’avoir des relations étroites avec ses clients. En effet, nous devons avoir accès à leur CRM pour réaliser l’exercice. Certains annonceurs sont encore frileux de partager ces précieuses données. Par ailleurs, la fusion des données n’est pas envisageable dans un délai trop court. Il y a toujours un temps incompressible entre le lead et la vente finale. Ce process est plus ou moins long selon les secteurs et services. C’est la raison pour laquelle nous ne fusionnons ces données qu’une fois tous les mois afin d’avoir des informations pertinentes pour un éventuel arbitrage budgétaire. Data fusion s’inscrit dans une démarche qualité auprès de nos clients. L’augmentation des leviers à la performance, la course à la baisse des tarifs et l’exigence de nos clients nous poussent parfois à faire fausse route.

La Data fusion n’est pas un bouleversement mais plutôt un complément indispensable pour suivre et optimiser nos campagnes digitales sur des éléments tangibles. Bien entendu, nous utilisons cette solution en complément de nos outils de tracking qui nous permettent de suivre et d’optimiser au quotidien l’ensemble de nos campagnes Online.

http://www.marketing-professionnel.fr/parole-expert/data-fusion-marketing-e-publicite-digitale-201309.html

Facebook : changements pour les annonces publicitaires

En accord avec sa décision de juin dernier d’améliorer son offre publicitaire, Facebook vient d’annoncer des changements concernant surtout les formats des annonces publicitaires suivantes : les « Page post link ads », « Page like ads », « offers ads » et « event ads ».

Ils concernent trois aspects :

1. Des images plus larges : la taille des images a été augmentée pour permettre aux annonceurs de mieux montrer leurs produits ou leur marque. Ainsi Facebook recommande maintenant l’utilisation d’images avec une largeur minimale de 1 200 pixels.

2. Un même ratio pour le fil d’actualité sur les versions desktop et mobile. Il est donc possible d’utiliser la même image pour une annonce qui apparaît sur fil d’actualité sur les versions desktop et mobile.

3. Des éléments et des formats consistants entre les unités publicitaires, comme par exemple la normalisation des règles de troncature du texte, des recommandations claires pour la taille de l’image et le nombre de caractères optimaux, des détails plus précis sur le moment et la quantité de contenu additionnel qui est injecté dans une annonce.

En somme, j’accueille cette annonce plutôt avec enthousiasme car ces changements devraient permettre aux annonceurs d’obtenir de meilleurs résultats concernant par exemple le taux de clic, le taux de conversion etc. L’homogénéisation de certains éléments communs aux annonces est également très appréciée.

Example : « Page post link ad »

1. Fil d’actualité sur le desktop

facebook-Page-post-link-ad-desktop

2. Fil d’actualité sur le mobile

facebook-Page-post-link-ad-mobile

3. Colonne de droite

facebook-Page-post-link-ad-right-column

http://www.emarketinglicious.fr/social-media/facebook-changements-les-annonces-publicitaires

Native advertising : quand la pub fait clic

Victime d’un profond désamour des Français, le display classique perd de son crédit auprès des annonceurs. Mais un nouveau format, visant à insérer le contenu publicitaire au coeur de l’expérience utilisateur, pourrait bien bousculer le monde de la publicité sur le Web : le native advertising.

L’arrivée de Marissa Mayer à la tête de Yahoo! il y a un an commence à faire son petit effet. La directrice générale n’a pas uniquement relancé la fréquentation du portail. Elle s’est aussi attachée à améliorer les performances du groupe dans la publicité (une priorité pour les prestataires de services gratuits sur Internet, pour qui la publicité est la principale source de revenus). Comment ? Via un nouveau format, « Yahoo Stream Ads », que le groupe américain a lancé au printemps dernier. Le principe : insérer du contenu publicitaire au contenu web. Mais pas de n’importe quelle façon. Ici, la publicité s’intègre aux contenus éditoriaux et s’adapte au ton et au design du support.  » Comme avec la recherche web, les utilisateurs apprécient la publicité complémentaire et discrète, résume Marissa Meyer sur le blog de Yahoo!. La publicité peut et doit améliorer la découverte de contenu de façon homogène et efficace. « 

Cette nouvelle génération de formats a un nom : le native advertising. Un terme qui se répand comme une traînée de poudre chez les marketeurs. Au point que certains spécialistes prévoient déjà qu’il pourrait sonner le glas d’un business model de la publicité sur le Net, trop obsédé par la monétisation des audiences. C’est le cas de Julien Verdier, CEO de la régie publicitaire Adyoulike, pour qui le native advertising constitue le futur de la publicité digitale :  » 95 % des publicités sur Internet sont des bannières classiques. Il faut en finir avec ces formats ultra-racoleurs et prouver aux annonceurs qu’ils doivent désormais engager un dialogue avec les internautes. « Déjà, la régie est parvenue à convaincre une poignée de marques de l’intérêt de ce concept. Pour vanter les mérites de la box de SFR, Adyoulike a intégré un post vidéo au contenu éditorial du site web L’Internaute.  » De cette façon, l’utilisateur a le choix de découvrir ou non la publicité proposée, explique Julien Verdier. Si la publicité a l’air trop institutionnel, ça ne cliquera pas. Les campagnes doivent être converties au format natif choisi et diffusées de façon optimisée, au coeur du contenu éditorial, en respectant l’expérience utilisateur. « 

Branding contre performance

Le principal concurrent de SFR, Orange, n’a pas non plus tardé à s’engouffrer dans la brèche. Sur le site du Huffington Post, l’opérateur proposait, en juillet dernier, une brand page intitulée « La vie digitale ». Au menu de cette rubrique, des études sur les entreprises innovantes et des éditoriaux qui analysent la stratégie des leaders de leur secteur.  » Avec le native advertising, la marque n’apparaît pas dans les contenus qu’elle offre, soutient Axel Auschitzky, directeur marketing délégué digital de Lagardère Publicité. Par exemple, pour un opérateur, il faudra seulement évoquer des sujets ayant rapport avec les technologies de pointe en général, et le mobile en particulier. « 

Le but de la manoeuvre : privilégier une approche de branding à une approche ROIste.  » Les marques doivent apporter de l’information et du rêve à l’internaute, et moins miser sur la performance « , ajoute-t-il. Un business model auquel le directeur marketing de la régie de Lagardère semble croire puisque le groupe a lancé, en mai dernier, la première offre de native advertising pour son titre people, Public. Et il n’est pas le seul. Qu’il s’agisse d’agences ou de régies, tous sont unanimes : le seul critère de la performance a fait son temps.

http://www.e-marketing.fr/Breves/native-advertising-quand-la-pub-fait-clic-54012.htm

Les dix points clés de l’observatoire de l’e-pub

Le syndicat des régies internet – créé il y a tout juste 10 ans, en juillet 2003 — a réalisé une infographie à partir des constats établis lors de son 10e observatoire de l’e-pub, à l’été 2013.

Complétant les résultats du rapport de l’AdEx Benchmark évoqué plus haut, elle affirme notamment que le digital, en France, représente 20% des investissements publicitaires, rien ou presque quand l’on sait que le pays se classe au second rang pour ce qui est des nouveaux devices.

L’infographie insiste également sur le display (qui concentre le quart des investissements publicitaires) et sur son levier de croissance principal : le RTB (121%). Celui-ci occuperait d’ailleurs une part grandissante des dépenses publicitaires digitales : 15% au premier semestre 2013, soit le double du résultat obtenu en 2012.

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http://frenchweb.fr/e-publicite-les-news-a-ne-pas-manquer-internet-devant-la-presse-blablacar-dans-le-metro-et-lequation-gagnante-displayrtb