Les 5 atouts de la curation de contenus pour votre stratégie digitale

Etes-vous comme 64% des professionnels du marketing qui, selon le Content Marketing Institute ont du mal à proposer des contenus de façon régulière ?

Vous souhaitez compléter votre stratégie digitale avec l’Inbound Marketing. Mais vous réalisez que vous allez devoir produire des contenus régulièrement sans savoir vraiment comment vous y prendre. Voici cinq atouts de la curation de contenus pour aller droit au but et gagner du temps.

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Illustration © George Couros

Tout le monde devrait pratiquer la curation

Lorsque vous pensez Inbound Marketing, vous ne devez négliger ni le type de contenus à produire ni les thématiques traitées. Vous définissez un objectif, par exemple créer 100 opportunités commerciales pour [votre offre] en 3 mois. Il vous faut donc attirer les bonnes personnes, celles qui seront intéressées par vos services une fois qu’elles auront découvert et apprécié ce que vous publiez.

Pratiquer la curation est un moyen d’identifier les thèmes à traiter et les contenus à produire. Cette pratique vous permet d’identifier ce que recherchent vos lecteurs potentiels et comment les auteurs les plus influents abordent ces sujets (voir Comment utiliser la curation de contenus dans votre stratégie digitale).

Tout le monde peut pratiquer la curation

Il vous suffit de moins d’une heure pour initier une pratique efficace de curation. Les outils existent, la méthodologie aussi, vous pouvez donc commencer à construire rapidement votre référentiel de sources et d’auteurs. Nous traiterons des outils les plus pertinents dans un prochain article.

Les cinq atouts de la curation de contenus pour l’Inbound Marketing

1- Identifier les préoccupations de votre cible

En suivant ce qui fait l’actualité autour de vos sujets d’expertise, vous allez savoir très vite ce que recherchent vos clients potentiels. Vous allez identifier les bonnes problématiques et le type d’informations recherchées.

2- Proposer une vision personnelle

Tel auteur rencontre le succès sur un thème précis ? Suivez ce qu’il écrit, identifiez ses meilleurs articles et partagez-les auprès de votre réseau en apportant votre éclairage, un angle nouveau, des informations complémentaires. Montrez votre expérience et votre savoir faire.

3- Développer votre réseau

En partageant les contenus d’autres experts, vous créez une dynamique commune autour de vos sujets. Alimentez une page thématique (par exemple avec Scoop.It) dans laquelle vous fédérez les meilleurs articles des auteurs clés identifiés grâce à la curation. Elle sera partagée à son tour et vous fera connaître.

4- Montrer votre expertise

En apportant votre expertise personnelle aux sujets choisis, vous allez montrer votre savoir-faire et apporter des informations complémentaires. Vous allez personnaliser l’approche, citer des expériences vécues, des études de cas qui renforcent votre crédibilité. Vous ne rentrez pas en opposition avec les autres experts, vous apportez votre pierre à l’édifice commun qui est celui de la connaissance du sujet.

5- Créer de la demande

En identifiant rapidement les bons sujets, les attentes de votre cible et en partageant les meilleurs contenus, vous allez étoffer très vite votre réseau et créer les opportunités attendues. La curation vous permet de mettre en œuvre votre stratégie de contenu à moindres frais. Votre réseau se développera naturellement car vous serez identifié en tant qu’expert apportant de la valeur plutôt que comme simple promoteur de vos offres.

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Illustration © 1mn30.com

La curation de contenus mérite que vous vous y intéressiez

Les techniques de marketing traditionnelles conservent leur attrait mais le développement du web et des réseaux sociaux a créé une nouvelle forme de demande de la part de vos clients. Ils veulent évaluer votre savoir-faire avant de vous faire confiance, ils veulent vous savoir crédible. Vous devez mettre en œuvre une stratégie pour montrer votre niveau d’expertise.

En pratiquant la curation de contenus, vous allez pouvoir :

  • attirer des nouveaux contacts
  • développer votre réseau
  • générer du trafic vers votre site
  • améliorer votre référencement dans les moteurs de recherche
  • transformer des visiteurs en opportunités

http://www.emarketinglicious.fr/webmarketing/5-atouts-curation-contenus-strategie-digitale

 

Comment utiliser la curation de contenus dans votre stratégie digitale ?

Face à la croissance exponentielle du nombre de publications concernant votre marque et vos thématiques professionnelles, comment réagissez-vous ? Comment faites-vous pour identifier les auteurs de ces publications et les valoriser pour vous aider à accroître votre notoriété et attirer de nouveaux clients ?

Passer de cette masse d’informations à la découverte des plus pertinentes est long et complexe si vous n’utilisez pas une méthode adaptée. La curation de contenus web est une pratique qui vous aide à mener à bien cette tâche lorsqu’elle est couplée à une méthodologie adaptée.

Voici comment démarrer en cinq étapes.

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Du volume à la pertinence … illustration (C) TdV

La curation de contenus web, c’est quoi ?

La curation de contenus web est une pratique qui consiste à sélectionner, classer, enrichir et partager les contenus web les plus pertinents sur les thématiques qui sont les vôtres.

Pour vous lancer dans la curation de contenus, il vous suffit de mettre en place les cinq actions suivantes.

1- Identifiez les sources d’information les plus influentes

Vous connaissez les thématiques qui vous importent, elles ont trait à l’activité de votre entreprise, vos produits et services. Pour identifier les sources d’informations les plus pertinentes et les plus influentes, suivez ces trois conseils :

  1. Effectuez une simple recherche Google sur les thématiques qui vous intéressent et notez les sites qui ressortent le plus souvent. C’est votre base de départ. Listez les adresses de ces sites et vérifiez par vous-même en les parcourant qu’ils sont suffisamment pertinents.
  2. Choisissez dans cette liste les sites dont la notoriété est la plus importante. Relevez le nombre de commentaires après chaque article, les ‘like’ et autres ‘+1′, etc. Retirez systématiquement les sites qui ne font que reprendre des contenus d’autres sites (encore appelés fermes de contenus web), ils n’ont aucune valeur car ils ne produisent rien par eux-mêmes.
  3. Interrogez vos contacts qui ont les mêmes problématiques que vous et demandez leur quels sites ils fréquentent. Ajoutez ces sites à votre liste.

2- Identifiez les auteurs les plus influents

Intéressez-vous aux auteurs. Bien souvent ces derniers écrivent sur leur propre blog et sur des sites spécialisés qui sont de nouvelles sources à prendre en compte. Vous pouvez les identifier de plusieurs façons :

  • Suivez les salons spécialisés et la liste des intervenants. Vous allez trouver très vite les bonnes personnes. Tous les salons disposent désormais d’un site dédié, inutile de vous déplacer, consultez l’agenda en ligne pour savoir qui intervient sur quoi.
  • Lisez la presse spécialisée pour savoir qui écrit et sur quel support. Vous pouvez ensuite trouver rapidement les sites sur lesquels ces experts publient.
  • Utilisez les réseaux sociaux. Rien de tel que de rechercher sur Twitter ou Google Plus les meilleurs experts d’un sujet. Lisez ce que ces gens-là écrivent, parcourez leurs blogs, interrogez-les pour avoir d’autres références.

3- Constituez votre référentiel

En vous basant sur les listes de sources et d’auteurs établies en suivant les conseils ci-dessus, constituez votre référentiel de sites que vous considérez comme les plus pertinents.

Ce référentiel va vous permettre de rassembler tous les contenus qui traitent de vos sujets. Il va mettre en évidence les influenceurs et les auteurs qui comptent et que vous pourrez contacter si vous en éprouvez le besoin.

4- Utilisez un outil adapté : l’agrégateur de flux

Un agrégateur est un outil (application ou service en ligne) qui permet de constituer facilement un référentiel de sites. Cet agrégateur permet également de classer les articles selon un plan de classement qui vous est propre.

plan-classement-agregateur Exemple de plan de classement dans un agrégateur de flux

L’agrégateur scrute le web à la demande, il va chercher les nouveaux articles et vous les présente en respectant votre plan de classement. Il fait le travail à votre place sur la base du modèle que vous avez défini au préalable.

Feedly est un agrégateur particulièrement efficace. Feedly est disponible sous forme d’interface web, d’applications smartphones et tablettes et il est ouvert aux applications tierces. C’est l’outil adopté par la plupart des curateurs depuis ces derniers mois suite au retrait de Google Reader.

Vous devez paramétrer votre agrégateur pour pouvoir l’utiliser. Ce paramétrage se fait en quelques minutes, il vous suffit de créer votre plan de classement et d’ajouter des tags (mots-clés) pour différencier les sujets. Dans chacun des dossiers créés, vous ajouterez un à un les sites recensés dans votre liste de sources.

En attribuant des tags aux articles consultés, vous vous donnerez la possibilité de parcourir tous les contenus par thèmes ou sujets très précis. C’est une autre façon de lire que de suivre le plan de classement.

5- Publiez les meilleurs articles auprès de votre audience

Pratiquer la curation vous permet de faire profiter votre audience des meilleurs articles consultés. Plutôt que de garder pour vous ces contenus (et de faire de la simple veille technologique), vous pouvez en profiter pour les porter à la connaissance de vos contacts : partenaires, clients, prospects. C’est l’intérêt de cette pratique de curation que de construire un media très focalisé de façon automatisée.

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 Exemple de page de présentation d’articles triés par curation

Pour diffuser ces contenus il existe de nombreux outils et services. Il peut s’agir de votre blog sur lequel vous créez une catégorie ‘Ce qu’il fallait lire cette semaine …‘. Ou bien d’une page recensant tous ces contenus et exclusivement dédiée à cela (services Scoop.It, PearlTree, Storify, etc.). Ou tout simplement de votre groupe LinkedIn ou de votre page Facebook.

Pratiquer la curation ? Mais encore …

Pratiquer la curation de contenus va vous permettre de mettre en avant les sujets les plus pertinents vous concernant ou concernant votre marque. Vous allez découvrir vos influenceurs, vous pourrez partager auprès de votre réseau qui vous le rendra bien en interagissant avec vous. Et de ces interactions naîtront des opportunités qu’il ne tient qu’à vous d’exploiter.

http://www.emarketinglicious.fr/webmarketing/comment-utiliser-curation-contenus-strategie-digitale

Quel est le rôle d’une plateforme d’affiliation aujourd’hui ?

Le Collectif des plateformes d’affiliation (CPA) publie les résultats d’une enquête menée auprès de 250 éditeurs et de 48 annonceurs, une enquête centrée sur le rôle jouée par une plateforme d’affiliation.

Les plateformes sont encore une source de chiffres d’affaires pour 94% des annonceurs sondés, et un canal d’acquisition stable pour 92% des sondés.

Le slideshare complet :

 

  • Zoom sur l’affiliation

Une plateforme d’affiliation est une interface intermédiaire qui tient le rôle de tiers de confiance entre les annonceurs et les affiliés
Acteurs-clés en France: Effiliation , NetAffiliation, Mister Bell…
Modèles économiques: à l’affichage (bandeau/ppop-up d’un annonceur), au clic-visiteur, au double-clic du visiteur sur un lien, au formulaire du visiteur qui le remplie, à la vente en cas de transaction sur le site.

http://frenchweb.fr/quel-est-le-role-dune-plateforme-daffiliation-aujourdhui/127453?

Avis de consommateurs : la défiance s’accroît

Selon le quatrième baromètre Testntrust réalisé par Easypanel, les Français ont de moins en moins confiance dans les avis de consommateurs. Ils soupçonnent majoritairement les marques ainsi que leurs employés d’être à l’origine de ces faux avis.

Même si 86% des consommateurs jugent les avis en ligne utiles, cela ne les empêche pas pour autant d’avoir des doutes sur leur véracité. Ils sont même de plus en plus méfiants. C’est ce que révèle la quatrième édition duBaromètre des faux avis de consommateurs Testntrust, réalisé par Easypanel. Alors qu’ils étaient 89% à considérer les avis « fiables » ou « très fiables » en 2010, ils ne sont plus que 76% à avoir entièrement confiance. Le secteur du tourisme est le premier visé : 25% pensent que les hôtels et restaurants affichent le plus de faux avis (15% pour les sites de voyages et 12% pour le e-commerce).

Selon les personnes interrogées, ces faux avis proviennent majoritairement :

– Des professionnels concernés ou de leurs employés pour 59% (60% en 2012)

– Des prestataires payés par la marque ou le site pour 49% (42% en 2012)

– Des concurrents de la marque ou du site pour 44% (48% en 2012)

– Du site Internet lui-même pour 33% (9% en 2012)

Dans ce climat de suspicion, les internautes se fient à certains critères pour juger de la véracité d’un avis. Ils sont notamment sensibles à la qualité et se réfèrent à :

La façon d’écrire : 63% (44% en 2012)
La présence de commentaires positifs et négatifs : 56% (58% en 2012)
La preuve que l’auteur a fait l’expérience de ce qu’il juge : 42% (36% en 2012)
La date de l’avis : 35% (28% en 2012)
Les réponses à des questions précises (utilisation d’un questionnaire) : 34% (31% en 2012)

Autre enseignement de ce baromètre 2013 : un tiers des Français se disent prêts à alerter la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes).

D’autres résultats du baromètre :

Pour se faire une opinion, 39% trouvent nécessaire de lire entre 6 à 10 avis (21% entre 2 et 5 avis / 21% entre 11 et 20 avis).

Une majorité des personnes interrogées ont déjà déposé un avis en ligne : 60% ont écrit au moins un avis au cours des 12 derniers mois.

44% estiment qu’il est préférable de déposer un avis sur un site marchand qui fait appel à un tiers de confiance pour traiter les avis.

Méthodologie :

Baromètre mené par Easypanel du 28 au 30 août 2013 auprès de 1048 personnes.

http://www.relationclientmag.fr/Breves/Avis-de-consommateurs-la-defiance-s-accroit-54211.htm

Luxe : le digital est déterminant dans le parcours d’achat selon Google

61 % des acheteurs de produits de luxe recherchent en ligne avant d’acheter. C’est ce que constate une étude réalisée par Ipsos pour Google. Un résultat du en bonne partie au fort taux d’équipement des consommateurs fortunés ainsi qu’à leur hyper-connectivité.

Commerce connecté: un fort décalage entre les attentes des clients et les offres des commerçants

Alors que l’achat en ligne se banalise pour un français sur deux, une étude Mappy/Bva révèle que 57 % des commerçants indépendants n’ont pas de site web. Il semble donc vital pour les professionnels d’accentuer leur visibilité online.

L’intérêt du Web-to-store serait totalement sous-estimé par les commerçants. Une étude Mappy/BVA publiée le 12 septembre 2013 révèle que 57 % des commerçants ne disposent pas de site web, et seulement 28 % d’entre eux se montrent intéressés par la possibilité de renforcer la visibilité de leur boutique sur internet. Des chiffres qui témoignent d’un réel décalage entre les attentes des consommateurs et des commerçants, puisque 52% des Français déclarent effectuer au moins un achat par mois sur Internet. 81% des personnes sondées confient par ailleurs rechercher des informations sur la Toile avant l’acte d’achat.

La plus marquant sans doute reste le décalage entre ce que les professionnels considèrent être les priorités des clients et ce qu’elles sont vraiment. Ils estiment à 47 % que le relationnel et les conseils des vendeurs seraient le premier avantage souligné par les consommateurs en magasin, tandis que 51 % d’entre eux pourraient s’en passer! Côté clients, le fait de voir le produit en réel, de le tester (61 %) et d’en disposer immédiatement (50 %) sont les deux principaux avantages du commerce physique.

Les commerçants passeraient à côté d’une tendance forte selon l’étude: la préparation des achats via internet, un comportement « qui se banalise, que les achats soient effectués par internet ou en magasin ». Il semble donc urgent d’accentuer sa visibilité sur le Web pour maintenir l’attractivité de son magasin auprès d’un consommateur de plus en plus connecté.

http://www.e-marketing.fr/Breves/Commerce-connecte-un-fort-decalage-entre-les-attentes-des-clients-et-les-offres-des-commer-ants-54150.htm

Enjeux et opportunités du web-to-store

J’étais ce matin à la présentation d’une étude très complète de Mappy / BVA sur les usages de web-to-store. Véritable marronnier, la concurrence / complémentarité du commerce en ligne sur le commerce de proximité fait couler beaucoup d’encre en ce moment. Le problème est que tout le monde est d’accord pour dire que les activités de vente en et hors ligne doivent être synchronisées et que le trafic de l’un doit alimenter l’autre et vis versa. Soit, mais avec l’étude présentée ce matin, nous disposons de chiffres précis :

  • 63% des Français achètent très régulièrement auprès des commerces de proximité contre 12% seulement sur Internet ;
  • L’achat en ligne se banalise (52% des Français déclarent effectuer au moins un achat par mois) ;
  • 57% des commerçants indépendants n’ont pas de site web et parmi eux, 8 sur 10 n’envisagent pas du tout d’en créer un ;
  • Les commerçants indépendants considèrent à 47% que le relationnel et à 24 % que l’expertise sont les deux attentes principales des consommateurs en magasin, quand voir le produit en réel (61%) et en disposer immédiatement (50%) sont les deux principaux avantages du commerce physique selon les consommateurs ;
  • Les motivations à l’achat en ligne sont principalement le prix (66%) et le gain de temps (52%) ;
  • L’achat en commerce physique concerne 91% des consommateurs pour leurs achats alimentaires, 29% pour les séjours touristiques. A l’inverse, les achats en ligne sont à 67% des consommateurs pour les produits culturels, mais seulement 17% pour le bricolage/jardinage.

Tous ces chiffres sont récapitulés dans deux belles infographies, l’une qui concerne le point de vue des commerçants (“Faut-il avoir peur d’internet ?“) :

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Les différentes attentes des consommateurs

L’autre infographie s’intéresse aux nouveaux acheteurs férus de ROPO (Research Online, Purchase Offline) et de showrooming (repérage en magasin et achat en ligne) :

Part de digital dans les dépenses

Part de digital dans les dépenses

Tous les enseignements et réflexions autour de cette étude sont synthétisés dans un livret blanc téléchargeable à cette adresse : Mappy dévoile son Livre Blanc ainsi qu’une étude dédiée au Web-to-Store.

Sinon la conférence de presse a aussi été l’occasion pour les auteurs de l’étude et du livret blanc de débattre de l’ampleur du phénomène web-to-store et de la façon dont les uns et les autres le vivent :

  • Si 40% des commerçants de proximité se sentent menacés, quid des 60% restant ? Sont-ils dans le déni ou est-ce le signe d’un fort besoin d’éducation / sensibilisation ?
  • La compétition pour le référencement est tellement forte que l’ouverture d’une boutique en ligne par un “petit commerçant” n’est pas viable, par contre, ils peuvent s’essayer aux places de marché qui pullulent ;
  • Il y a une forte évolution des comportements des clients qui ne cherchent plus une enseigne, mais un produit, le parcours d’achat s’en trouve irrémédiablement modifié ;
  • Les rentes d’emplacement des commerces de centre-ville s’estompent avec le temps, il faut revenir aux fondamentaux du commerce pour sécuriser sa clientèle (accueil, service, présentation des produits…) ;
  • Les grandes enseignes sont très sensibles aux phénomènes de ROPO et de showrooming, mais tardent encore à modifier leur organisation en conséquence (monter une direction web ou e-commerce ne résout pas le problème) ;
  • Il existe un gros problème de recrutement et de formation des vendeurs qui dégradent la qualité de l’expérience d’achat en magasin (cela ouvre le débat sur la valeur ajoutée des vendeurs) ;
  • L’enjeu des enseignes et distributeurs est de faire percevoir aux internautes la proximité de la relation qu’ils peuvent entretenir et l’encrage locale ;
  • Il y a une grosse contradiction chez les consommateurs qui déplorent la fermeture des commerces de proximité, mais continuent de chasser les prix les plus bas sur le web ;
  • Les consommateurs continueront à marcher dans la rue et rentrer dans les magasins, mais ils seront à la recherche d’une expérience de qualité, d’où la nécessité pour les enseignes de réenchanter les clients avec une présentation impeccable des produits et un service de qualité (comme dans les concepts stores).

C’était donc une matinée très intéressante, mais je déplore le fait que l’on a surtout parlé de coupons de réduction électronique et de campagnes tactiques sur terminaux mobiles pour générer du trafic en magasin. Et le contenu dans tout ça ? Si tous les intervenants étaient d’accord pour dire que le conseil joue un rôle essentiel dans la relation entre les commerçants et les clients, pourquoi ne pas parler du rôle essentiel du contenu dans l’initiation d’une relation qui pourra par la suite être concrétisée en magasin ou en ligne (ou les deux). Ceci est d’autant plus important que le contenu peut prendre différentes formes : le restaurant qui publie belles photos de ses plats sur Instagram, la boutique de déco qui alimente des planches sur Pinterest, l’agence bancaire qui édite un blog pour parler d’épargne, l’agence immobilière qui publie des informations sur l’état du marché d’un quartier précis sur sa page Facebook… Bref, il y a d’innombrables pistes à travailler avant de sortir les bons de réduction.

De même, j’ai pu avoir un bref échange sur Twitter où un de mes lecteurs me faisait remarquer que certains types de commerce comme les boulangers ou les coiffeurs sont à l’abri. Ce à quoi j’ai fait remarqué que l’on peut tout à fait envisager une offre de livraison de croissants ou de pains frais tous les matins sur la base d’un abonnement, et que l’on peut également trouver en ligne de très bons coiffeurs indépendants qui se déplacent à domicile ou au bureau. Je ne le répéterais jamais assez : personne n’est à l’abri. Il ne tient qu’à vous de savoir si vous voulez bénéficier ou subir cette transformation des comportements et attentes.

http://www.richcommerce.fr/2013/09/12/enjeux-et-opportunites-du-web-to-store/#sthash.bBtZR5r0.dpuf